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Mademoiselle Erotik #4

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Mademoiselle Erotik #4

Lorsque je fais l’amour avec un homme, je fais attention aux plus infimes des détails. Des caresses les plus légères aux mouvements des reins les plus puissants. Parce que pour moi faire l’amour, c’est chimique. Ça ne se résume pas seulement à la jouissance de deux corps. Ça va bien au delà. C’est partir à la recherche de la connaissance du soi et aussi de l’autre. C’est une opportunité de se redécouvrir à travers des échanges corporelles. Ces observations lors de l’acte m’ont permis de comprendre que chaque personne est unique, même sexuellement. S’il existe plusieurs milliards d’humains sur terre, il existe donc plusieurs milliards façons de satisfaire les envies sexuelles.

Il arrive que je couche avec un homme juste après qu’un ami nous ait présenté, ou juste après une danse torride en boîte de nuit. La tension est montée, nos corps l’ont voulu et nous l’avons fait sans qu’après ça n’aille plus loin. Mais je préfère passer du bon temps avec des personnes que j’aime et que j’apprécie même un tout petit peu. Qu’elles soient des connaissances de longues dates où juste le coup d’une soir. C’est pour cela que j’aime faire connaissance avant de tenter quoi que ce soit avec un homme. Je veux garder une histoire de chaque homme avec qui j’ai eu des rapports charnels. Car de l’amour j’ai appris qu’autant qu’il peut durer la vie ou l’éternité, il peut aussi durer le temps d’un regard ou d’un soir. Dans la mesure où l’on arrive à comprendre que l’éternité n’est pas du tout ce qu’elle est de par sa définition. Elle peut durer un instant. Il suffit juste de vivre cet instant d’éternité avec les bonnes personnes. Et… Eddy Sympa est l’une de ces bonnes personnes.

J’ai toujours eu un petit faible pour les artistes. Parce qu’ils ont une façon propre à eux d’appréhender les choses du monde. Mis à part le fait d’être écrivain, Eddy Sympa a quelque chose qui le rend spécial à mes yeux. Certains hommes, même s’ils ne veulent que coucher, tiennent à faire la cour. Et mon ami écrivain fait partie de ceux-là. Il n’y avait entre nous, aucune ambiguïté. Nous savions ce que nous voulions l’un de l’autre et nous nous le sommes faits savoir. Mais il s’intéressait vraiment à moi, et il ne faisait pas semblant. Eddy Sympa est une personne authentique. J’aime cela.

Deux semaines après que je me sois rendue à la vente de signature de son livre, il m’a invité à passer une journée entière en sa compagnie. Nous avions passé la matinée à visiter les environs. Il m’a présenté à plusieurs de ses amis du coin et m’a fait goûter à tous les plats qu’il jugeait être un délice. À un moment, j’ai dû lui dire que s’il continuait à me faire manger ainsi, j’allais finir par exploser. Il a éclaté de rire.

Nous sommes rentrés vers 16:00. Il a loué une maison que d’habitude il louait pour écrire. C’était clair pour moi qu’il aimait cet endroit. La maison avait vue sur une plage.

– C’est magnifique, je chuchote.

Nous nous trouvions sur la véranda et regardions depuis quelques minutes l’un des plus beaux couchers de soleil que j’ai jamais vu. L’horizon était d’un orange doré et le vent de la mer venait nous caresser le visage.

– Je sais, répond Eddy en me tendant une coupe de champagne. Alors dis-moi Vanessa, tu passes la plus merveilleuse des journées de ta vie ?

Dans la voiture en venant, il m’a dit qu’il allait me faire passer une journée dont je me souviendrais le reste de ma vie. Une autre chose que j’aime chez Eddy, est qu’il ne fait jamais les choses à moitié. Et il arrivait toujours à m’impressionner. Il prévoyait tout.

– Non pas encore, je réponds en posant mon verre de champagne sur une petite table qui se trouvait juste à côté de moi.

– Qu’est-ce qu’il te manque ?

Je lui débarrasse d’abord de son verre et m’approche juste assez près pour prendre ses lèvres entre les miennes. Elles ont un goût de chaleur mélangé à du champagne. Un pur délice. Ce n’était pas notre premier baiser, mais celui-ci était chargé en électricité. Il signifie clairement que je veux plus qu’un baiser. Tous les deux nous en voulons plus.

– Une douche Eddy, je lui chuchote à l’oreille de la manière la plus sensuelle qui soit.

– Une douche ?

Cette fois je mordille doucement son lobe avant de répondre :

– Oui. Tous les deux, nous allons prendre une douche. Et après tout sera parfait comme tu me l’as promis.

Il ne répond pas, mais fait glisser la bretelle gauche de la légère robe blanche que je porte. Il se penche, embrasse ma gorge et prend mon sein gauche entre ses lèvres. Il le suce, le mordille… J’ai cette impression de basculer dans le vide. Je me colle à lui et crispe mes doigts sur sa nuque.

– Tu as raison Vanessa, il nous faut absolument prendre cette douche. Parce qu’il commence sérieusement à faire chaud par ici.

Nous sourions tous les deux, complices de ce que nous nous apprêtons à faire. Il me prend par la main et me fait le suivre à l’étage. Une fois devant la salle de bain, nous nous sommes débarrasser de nos vêtements hâtivement. Il m’embrasse après que nous ayons pénétré à l’intérieur, et fait couler l’eau sur nos têtes. Je suis tellement impatiente d’avoir plus que mes gestes sont empreints de nervosité. Chacune des caresses d’Eddy me fait frissonner un peu plus que la précédente. On aurait dit qu’avoir attendu avant de passer à l’acte avait eu pour effet de me faire accumuler plus qu’un simple désir qu’il faudrait combler. J’étais comme une bombe à retardement et je voulais exploser sur le champ. Eddy paraissait en être conscient. Il m’appuie doucement contre un des murs de la salle de bain et soulève l’une de mes jambes qu’il fait  passer sur sa taille. Je le maintiens fermement par l’épaule pour ne pas perdre l’équilibre. Nous sommes tous les deux essoufflés et mes lèvres souffrent délicieusement du baiser que nous venons d’avoir. Je pince l’un de ses seins de ma main libre avant d’y poser ma bouche pour le mordiller. Je crois l’entendre gémir et cette perspective me fait sourire. Lorsque je remonte vers son visage, il me pénètre d’un coup de deux doigts. La surprise m’arrache un cri que sa bouche étouffe quand elle s’empare de la mienne. Je me sens traverser par des milliers d’ondes à chaque fois qu’il bouge ses doigts en moi. J’accentue les mouvements de mes reins pour approfondir ses caresses. Il délaisse ma bouche pour embrasser mon sein gauche et il presse doucement l’autre de sa main droite. J’ai l’impression de sentir les caresses d’Eddy partout sur mon corps. Je gémis en enfonçant mes ongles dans son dos. Ils bougent si adroitement ses doigts en moi que mes gémissements ne tardent pas à se changer en cris. Je sens comme un brouillard me voiler les yeux et l’orifice de mon vagin se contracte sur les doigts d’Eddy. L’orgasme est fulgurant, puissant…

Je prends un certain temps pour reprendre mes esprits. Eddy m’observe avec un sourire au coin.

– Et bien Vanessa, je doute que cette douche ait fait baisser nos températures.

– Tu as tout à fait raison. Surtout la tienne, je réponds en faisant référence à sa proéminente érection.

Je lui souris avant de me mettre dos à lui.

– Mais je crois qu’on peut remédier à cela Eddy.

Je me penche en avant et pose mes paumes contre le mur. Eddy fait glisser l’une de ses mains sur mes hanches avant de me servir une petite claque sur les fesses. Je me mords les lèvres, me frotte contre son érection et lui ordonne :

– Baise-moi. Maintenant !

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