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Mademoiselle Erotik #5

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Mademoiselle Erotik #5

L’une des choses qui fait le charme de chaque homme est cette tendance qu’ils ont à faire la compétition entre eux. La majorité des hommes sont toujours en perpétuel affrontement pour des choses que des fois je juge être futiles. Comme par exemple : qui tient le plus longtemps sous l’eau, qui a le plus grand score à tel ou tel jeu, qui a la plus grosse voiture, qui a la plus grosse queue… Et oui ! Ils parlent de leurs bites entre eux.

Contrairement à beaucoup d’autres filles, je n’ai jamais vraiment prêté attention aux organes génitaux de mes partenaires. Peut-être est-ce dû au fait que je n’ai jamais eu à m’en plaindre. Ou peut-être parce que bien avant mes premiers rapports sexuels je savais que je pouvais être satisfaite sans qu’on ait à utiliser la verge. Je me fichais pas mal de la taille ou de ce à quoi pouvait ressembler l’engin des mecs. Mais ça, c’était avant que je fasse la connaissance de Boulby. 

C’était à cette période où j’étais en quête de mon premier emploi. Parmi plus de 25 postulants, j’ai été la seule à être retenue pour un poste de manageur. Le stage devait durer deux mois, mais grâce à mes compétences, il a été réduit de deux semaines et j’ai eu le job. J’ai toujours été douée pour tout ce qui touche de près ou de loin à la communication.  Faire du marketing est donc un jeu d’enfant pour moi. Avec ma gueule de politicienne, j’ai une capacité de persuasion qui dépasse la moyenne. Je pourrais vendre de la glace aux esquimaux.

J’étais nouvelle et je voulais m’intégrer. Il fallait que je sois sympa avec mes collègues. Donc je faisais ami-ami avec tous ceux que je côtoyais à longueur de journée. Mais trois d’entre eux avaient assez retenu mon attention pour que je puisse les compter parmi mes amis. Il y avait Jonathan, très bel homme, mais beaucoup trop marié pour que j’aie pu essayer de le draguer. Il y avait aussi Samantha. C’était une fille, donc je n’aurais rien pu tenter de sexuel avec elle. Je n’avais jamais essayé. Pas à cette époque en tout cas. Mais le plus intéressant d’entre eux, était Ansytho. Doué dans son travail, charmeur, mystérieux et célibataire. Il avait tout pour me plaire.

Au début, on ne s’est pas parlés lui et moi. On se contentait de se lancer des regards. Rien de bien méchant. Juste des regards furtifs et langoureux. C’était un petit jeu qui laissait croire aux autres qu’il se passait un truc entre nous. N’était-ce pas le cas ? Ansytho ne se contentait pas de me regarder. On aurait dit qu’il me déshabillait des yeux. Et j’adorais ça.

On s’adressa la parole pour la première fois à la cafétéria. Il prenait son café et faisait tambouriner ses doigts aux ongles superbement manucurés sur le plan de travail de la table. Jean, chemise, mocassins, montre et bracelets aux poignets ; toujours décontractée, Ansytho savait se fringuer. Je me suis servie une tasse de café. Une décharge a parcouru tout mon bras à la seule pensée que quelques minutes plus tôt il avait touché lui aussi la manche de la cafetière. J’agissais comme une pucelle en chaleur, mais côtoyer Ansytho me faisait cet effet. La chaise en face de lui était vide et j’hésitais à m’y asseoir.

  • -Elle est vide, m’a-t-il dit comme s’il avait la capacité de deviner ce à quoi je pensais.
  • -Merci, ai-je répondu en prenant place.
  • -Ansytho Benjamin, s’est-il présenté en me tendant la main.
  • -Vanessa…
  • -Je sais.

J’ai horreur qu’on me coupe la parole, mais je n’en fus pas le moins du monde offusquée par son comportement. Sa façon de parler voulait dire qu’il savait sur moi beaucoup plus que ce que j’imaginais.

  • -Ah oui ? Et que savez-vous d’autres ?
  • -Plein de choses. Car voyez-vous, j’ai mené ma petite enquête.
  • -Oh… je chuchote, plus intriguée qu’étonnée d’apprendre qu’il a cherché à savoir des choses sur moi à mon insu.
  • -Et j’ai aussi deviné certaines choses.
  • -Ah bon ? Dîtes-moi que je puisse savoir si je peux me fier à votre don de devin.
  • -Hum…

Il faisait mine de réfléchir.

  • -La façon dont la robe que vous portez épouse comme une deuxième peau les courbes de votre corps, certaines personnes pourraient croire que vous ne portez pas de petite culotte. Et ça vous amuse de savoir qu’on puisse penser cela. Mais en réalité, vous portez un string. N’est-ce pas Vanessa ?

Une chaleur dont je ne connais que trop bien a parcouru le bas de mon ventre. Il avait dit ces paroles sans me quitter des yeux.  Des images d’Ansytho m’enlevant le string rouge que je portais ont envahi mon esprit. J’ai détourné le regard et j’ai bu pour la première fois dans mon café, car tout d’un coup j’avais la gorge sèche.

  • Je prends ça pour un oui.

Il a quitté la table pour aller mettre sa tasse dans un évier tout près, car entre-temps, lui avait fini son café.

  • -Et toi, tu t’es renseigné à mon sujet ?

J’ai remarqué le passage du vouvoiement au tutoiement. C’était comme s’il me disait qu’il n’y avait plus de secret entre nous.

  • -Non, ai-je répondu.
  • -Je me sens vexé, a-t-il dit d’un air faussement offusqué.

Il riait doucement. Après avoir créé une tension avec ses dires, il cherchait désormais à détendre l’atmosphère.

  • -Je voulais tout entendre de ta bouche.
  • -Intelligente comme tu es, je fais confiance à ton instinct. Qu’est-ce que je peux bien te dire que tu n’as pas déjà deviné ? Mais Vanessa, saches que je suis très célibataire.

C’était officiel, on flirtait.

  • -Tu m’as l’air très intéressant.
  • -Je n’en doute pas une seconde, Vanessa. Je n’en doute vraiment pas. Je connais quelqu’un d’autre que tu trouveras tout aussi intéressant. Il s’appelle Boulby.
  • -C’est l’un de tes amis ?
  • -Qui risque d’être ton ami également.
  • -Tu me le présenteras ?
  • Tu n’imagines pas à quel point sera-ce un plaisir de te le présenter. Bonne journée Vanessa !

Il a quitté les pièces et m’a laissé souriant bêtement de la conversation que nous venions d’avoir.

Quelques semaines plus tard, c’était les mêmes scénarios entre nous. On se lançait des regards qui en disaient long. On se croisait. On flirtait. On passait de longs moments au téléphone à se parler. Mais nos conversations finissaient toujours par tourner autour de cet ami mystérieux qu’il voulait à tout prix me présenter. Boulby.

Un dimanche après-midi, Ansytho et moi nous envoyions des messages sur WhatsApp. On rigolait à propos d’une vidéo qu’il m’avait envoyée. J’ai fini par lui dire de m’envoyer les coordonnées de son ami. Mais à la place d’un contact, c’est une photo que j’ai reçu avec ces mots : Je te présente Boulby le conquérant !

Ansytho est effronté, c’est l’une des choses qui me plaisait chez lui. Je le savais capable d’une telle chose, mais il ne m’avait pas laissé croire qu’il pouvait le faire avec moi. Je passai au moins quinze minutes à regarder, zoomer, dezoomer et rezoomer la photo de la queue d’Ansytho en me demandant comment j’avais pu croire que Boulby était une personne. Par la façon dont il en parlait, je n’aurais jamais deviné qu’il parlait de sa verge.

Après que mon cœur ait fait un bond dans ma cage, mon premier réflexe fut de rire, mais je n’avais toujours pas répondu à son message. Je ne sus si j’étais impressionnée ou choquée par la taille de son engin ou par le fait qu’il ait eu l’audace de lui donner un nom. Ansytho est circoncis. Ce n’était ni la grosseur ni la longueur qui m’intéressait mais les couleurs. La fine tunique de chair qui courait le long de sa verge était d’un brun caramel et l’extrémité, c’est-à-dire le gland était rosâtre. Je regardais la photo avec cette unique phrase en tête : Il a une sacrée belle bite !

  • -Tu sais quoi ? ai-je fini par lui répondre.
  • -Dis-moi.
  • -Fais savoir à ce cher Boulby que je m’apprête à me mettre au volant pour venir jouer avec lui.

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