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Mystérieuse Hypersensible

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Mystérieuse hypersensible 

Le jour où je t’ai abordée,

Plus rien n’allait dans ma vie.

J’avais totalement perdu pied.

Les ténèbres m’avaient envahi…

Stressé, angoissé, bouleversé,

Je n’avais plus qu’une envie :

Vider ma tête prête à exploser

Avant qu’elle ne soit pervertie…

Ton aura sombre et assumée,

En toute modestie,

M’a immédiatement attiré,

Comme un phare dans la nuit…

Très vite, je t’ai contactée.

Poussé par un élan de folie.

Avec bienveillance et spontanéité,

Tu m’as gentiment accueilli…

Ta grande sensibilité

Et ta vivacité d’esprit

Ont saisi mes attentions cachées,

Mettant à nu mes ressentis…

Avec une patience insoupçonnée,

Tu as démêlé mes soucis,

Telle une sœur attentionnée,

Avec douceur, tu m’as ragaillardi…

Des mois de discussions passionnées,

De jour comme de nuit…

Des semaines à tout partager,

Des amours aux ennuis…

Mais voilà, la nouvelle est tombée,

Sans faire aucun bruit,

Me laissant hébété,

Totalement ahuri…

Toi que j’ai laissé m’approcher

Tu m’as délibérément menti…

Toi que je commençais à aimer,

Tu m’as profondément meurtri…

Pourquoi ce mensonge éhonté

Alors que nous étions des amis ?

Pourquoi tant de secrets inavoués

Pour accéder à ma vie ?

À aucun instant, je n’ai douté,

Que toutes ces facéties,

Couvraient ta fausse identité,

Qu’à présent tu m’as pris…

Bien sûr, tu m’as expliqué

Qu’il te fallait un alibi,

Une fable bien ficelée,

Pour m’éviter tout repli…

Tu voulais sincèrement m’aider.

Mais le champ était réduit…

Tu avais besoin de la clé

Pour comprendre mes insomnies…

Pourquoi à présent tout avouer,

Alors que tu avais réussi

A pénétrer mes défenses acérées

Toute résistance s’étant évanouie ?

Ce fardeau était-il si lourd à porter

Pour abandonner cette comédie ?

Ou t’es-tu simplement libérée

De cette perfide hypocrisie ?

Les soirées se sont succédé,

Longues et infinies…

Désemparé, je dépérissais

Car le sommeil m’avait fui…

Mon cerveau anesthésié

Jetait mes émotions aux orties…

Je n’étais que l’ombre éthérée

D’un prisonnier en sursis…

Je ne pouvais continuer

À laisser aller les choses ainsi,

Ma volonté me sommait

De reprendre les rennes de ma vie…

Face à ta vie pleine de mystère et tant de limites,

Je ne peux que rester dans cette volière…

Mais comment faire face à ce mythe ? 

Moi qui n’ai jamais pensé à des frontières.

En un seul petit matin 

Tu as atterri avec ta folle nouvelle 

Qui se cachait derrière tous tes câlins

Me faisant croire que contrairement à moi, tu n’es pas seule.

Devais-je t’excuser

Ou me passer de ta compagnie ?

Devais-je t’abandonner

Ou me venger de ta tromperie ?

Mais une part de moi sait

Qu’au plus profond de toi elle vit,

Cette facette pleine d’originalité

À laquelle je dois ma survie…

Alors, j’ai tout envoyé valser

Ma rancœur, mes À priori,

Car, grâce à cette histoire insensée,

J’ai beaucoup appris…

Je t’ai finalement pardonné

Car bien souvent dans la vie,

Il faut apprendre à composer

Car le noir et le blanc donne du gris…

J’ai accepté cette réalité

Car elle m’a fait un bien infini

Laissant la douleur au passé

Dans les replis de l’oubli…

                                                                                                        Clarens Loctama

         

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