Part d’humanité
Tu m’apportes ma part d’humanité,
toi, ma sainte,
perchée sur ton trottoir, tu me vois trébucher et
tu voles au secours de mon cœur en chute,
toute la nuit, tu m’administres une compresse
de mots tendres rafraichissant mon âme blessée
toi, ma poétesse exilée, tu viens de nulle part
me conter l’histoire des étoiles,
allongeant sur un même lit, tu me tournes le dos,
refusant toutes caresses et tu me dis :
«l’amour, ça se fait le jour»
mes yeux grands ouverts, et les tiens clos
attendent jusqu’à l’aube, le jour
et je vois tes yeux, tes lèvres, puis le soleil
un regard, un sourire pour indiquer le réveil
nos corps enlacés, sont embaumés par
la fragrance du café,
la météo annonce la chaleur de nos désirs,
c’est l’été
Déambulant dans ton string,
tu me fais signe de te suivre
je m’approche de tes seins, l’insigne érotique,
puis des baisers qui s’ensuivent
sous la douche, chaque goutte qui déferle
suit la trace de chaque courbe de ton corps
jusqu’à l’endroit où tu trésailles,
ma langue essuie chaque tache laissée
par l’eau sur ta peau
comme un acte de représailles
tu me fais un clin d’œil dans un miroir
qui reflète la danse de nos corps
encore et encore nos ébats modifient le décor,
ma tête enfuie dans l’embrasure de tes jambes,
j’épelle ton nom d’un seul soupir
et toi, je ne peux que t’entendre gémir…
Flanm Nanm