Confinée
Impossible de sortir
Enfermée
Les journées sont telles des années
Puisque je suis sans nouvelle de toi
Suis-je délaissée?
M’as-tu oubliée ?
Oh non désolé,
Ce n’est pas comme si je me suis fais une place
Minime soit-elle
Je me suis juré
De ne plus faire face
À un homme de glace
Et pourtant
De tes lèvres glacées
Je rêve
Parcourant mon corps
Me laissant essoufflé
Sois en sûr après cette quarantaine
Je serais ta dominée
Sans façon
Je te chevaucherai
Et tu sauras ce qui m’as traversé
Tous ses jours sans écouter ta voix
Sans te voir ni te parler
Le jour où je te verrai
Ton enfer et ton paradis sera combiné
Impitoyable sera ton courroux
Ce que mon cœur réclame
Je la prendrai sans sourciller
Tes mains seront attachées
Je te verrais languir
De mes caresses
Agacé de ne pas pouvoir me toucher
Ton corps sera à moi
Tout mon temps je prendrai
Sois en sûr
Je serai ta seule conductrice
Tel Charon
Le passeur d’âmes
Tes plaintes
Seront le laisser-passer de ton phallus
Prêt à être transporté
Dans ma barque
Dans mon Styx mouillé
Gare à toi à ne pas défaillir
Sous l’assaut
De mes lèvres et de ma langue
Trop longtemps laissé sur leur faim.
Tes boules
Par ma main fébrile seront pétries
Dans ma bouche, ensevelies
Ensuite
Tu m’imploreras
De te libérer
Je te rirai au nez
Alors que ta semence
serait sur le point de se déverser
Pour ensuite t’enfourcher
Au chaud dans mon bouton rose tout mouillé
Telle une danseuse du désert
J’exercerai mon talent
Sous le rythme de tes cris rauques
Ma cyprine se mélangeant à ton sperme
Je les verrai
Sur ton verge se dégouliner.
Continue à m’ignorer
Cela ne fera qu’attiser mes fantasmes
Du jour où tu serais enfin sous mes griffes.