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Pensées Schizophrènes

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S’ils me cherchent,

Dîtes leur que je suis

Quelque part dans la nuit.

J’écris.

Je baise.

Je crie.

Je compte les étoiles fantômes.

Nu,

Mon corps de putain

S’offre à la lune.

Il se prostitue

Contre quelques-uns

De ses rayons,

Souhaitant que sa lumière

Pourra raisonner

Mon cœur névrosé

Qui aime d’un amour bipolaire.

Mais cœur qui aime

N’a point de raison.

Nu,

Mon corps de putain

S’offre aux étoiles.

Mes doigts écrivent.

Ils masturbent la vulve de ma plume.

Et mes pensées schizophrènes

Giclent une semence de mots,

De maux

De phrases dépressives

Et de poésies suicidaires.

Toutes ces vermines qui se nourrissent

De vies tourmentées

Et d’âmes en putréfaction.

S’ils me cherchent,

Dîtes leur que je suis

Quelque part dans la nuit.

J’écris.

Je crie à m’en ouvrir les veines.

Blessé,

Mon cœur se tue à aimer

Des yeux qui ne le voient pas.

Mais cœur qui aime

N’a point de raison…

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