La bouteille est ma demeure
Car c’est en son for intérieur
Je trouve là où reposer mon esprit
À chaque verre d’eau de vie
Qui me pousse à dire un grand oui à la vie
À chaque instant de beuverie
Qui farcit les instant de ma vie
La bouteille est ma demeure
Car c’est en son for intérieur que mon âme et sa douce flamme
Trouve la force nécessaire
Pour dire non à l’élan pessimiste
Juste pour que je puisse m’accrocher
À l’acceptation totale du devenir
Qui n’est que la course éternelle du changement
Qui s’articule à partir de la danse spectrale
De la naissance et de la mort
La bouteille est ma demeure
Car c’est en son for intérieur
Je vois défiler l’élégance de mon prestige
À chaque gorgées de bière que je me verse
Je déverse dans la gueule de mes bouts papier
L’ivresse poétique qui sculpte ma gloire méritoire
Qui ne pourra qu’être posthume
La bouteille est ma demeure
Car c’est en son for intérieur
J’ai pu déceler que seule l’amitié
A le pouvoir de guérir l’inimitié
La bouteille est ma demeure
Car c’est en son for intérieur
J’ai vu combien qu’il est sacré
De découvrir qu’il n’y a rien de sacré
La bouteille est ma demeure
Car c’est en son for intérieur
J’ai pu constater qu’il est divinement agréable
D’être un authentique athée militant.
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Samba Vyebab Vyecheve
(Bernard Antoine)
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