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Solitude

  • Publié dans: Inktober Pergolayiti

  • Modérateur/modératrice
    #3170

    Dans une cage aux mille noirceurs

    Soupire un oiseau migrateur

    Les ailes cassées, la patte blessée

    Son regard glauque

    Tout se perd dans le va-et-vient du vent

    Tout n’est que nostalgie, douleur et misère.

    L’oiseau aux mille couleurs

    Se vit sa tunique teintée petit à petit

    Et de là, il sait

    Il sait que la mort viendra pour lui

    Enchaîné, blessé et seul…

    Participant
    #3171

    En premier lieu, ce fut son sourire
    En second lieu se trouvait cette cicatrice à son genou gauche. En la voyant, j’ai tout de suite songé à la mienne. Je me suis demandée quel pouvait bien être la cause de ce signe marquant sa peau.
    En dernier lieu, il y avait toi.
    Toi qui disais aimer mes cicatrices à moi parce que chacune d’elles est porteuse d’un souvenir.
    Elle contenait une part de mon histoire.
    En un lieu, inconnu ou même inexistant
    il y avait moi, embourbée dans mes illusions et ma solitude

    Micaelle Charliflor

    Participant
    #3172

    Des fois, Je ne ressens rien
    Il me faudra me pincer pour voir si je suis réelle
    Il m’arrive de m’imaginer en poussière d’illusion
    Comme le vent dans un ballon qui explose
    Et s’éparpille sans même avoir pris le temps d’exister
    Je me dis que demain sera beau
    C’est tout ce qui me retiens
    Je suis plongée dans cette noirceur
    Cette fois-ci, je ne recherche pas la lumière
    Je veux me plonger dans le néant
    Sans rien savoir
    Je veux avoir mal
    Profiter de ma douleur
    Ressentir enfin l’apothéose du malheur
    Je ne vais pas mettre l’alarme du crie de détresse
    Je me lance seule dans cette aventure
    Je ne veux pas jouer à l’enteignoir
    Plus besoin qu’on ait pitié de moi
    Je me passe de votre aide
    Égoïste, ma désinvolture
    Peu importe,
    Je vois un corbeau s’approcher
    Son cri porte mes fardeaux dans ses notes
    J’arrive presqu’à ressentir son envie de déguster des macabées
    Je vois aussi un dragon qui crache du feu partout
    J’aimerais qu’il brûle mes sentiments
    Que tout ce que je ressens sois victime de son feu
    Que tout se transforme en cendre et s’emporte loin de moi
    Je vois ce tombeau qui a mes complaintes écris dessus
    J’avance dans ma route obscurcie par les ténèbres du passé
    Je n’ai pas peur
    Que mes douleurs lèvent le drapeau de la victoire
    Je veux plus de douleurs, plus de peines
    Le bonheur est trop faussé

    Ris’Aris

    Participant
    #3173

    Mon mal vient la nuit
    Mon mal est noirceur
    Mon mal est silence et murmure
    Mon mal est la nuit…
    Je connais une misère au visage impassible
    Qui ne dit rien mais qui reste tapi là, dans l’ombre la plus totale.
    Je connais une misère qui ne veut pas partir,
    Qui ne partira pas…
    Et il y a moi, dépendant d’elle, et qui crie à tue-tête:
    Ma solitude ne me laisse point seule, laissez-la moi je vous en prie!

    Participant
    #3177

    Quel est le véritable sens du mot amour ?
    Marie pleure avec rage. Elle avait essayé maintes et maintes fois avant d’y arriver finalement. Marie donne l’impression qu’elle jubile avec ses larmes. Elle pleure Laurent et ce désir finalement avorté qu’il lui manifeste un tant soit peu de tendresse. Laurent n’était qu’une bête du drap, guidé par son énorme queue qui n’avait aucun sens de l’amour. Marie aimait Laurent. Laurent aimait le plaisir qu’elle apportait à sa turgescence. Marie voulait qu’elle l’aimait, elle. On ne comprendra jamais les hommes. Elle avait tout fait pendant ces trois ans pour arriver à gagner son amour. Quel est le véritable sens du mot amour ? Tout en pleurant, Marie se demande pourquoi elle se pose cette question maintenant. Marie ne se sentait pas aimée pendant tout ce temps. Seule. Seule. Seule. Trois ans, pas trois jours. Leur fille Elisabeth dont elle a fini par obtenir la garde touche sa jupe pendant qu’elle est accoudée sur la table, la tête entre les mains. Même au bord des larmes, elle arrive à sourire. Elle ne la regarde pas. Elle l’étreint de la main droite et savoure son doux visage sur son ventre.
    Port-au-Prince, 04/10/2020
    Cherlan-Miche PHILIPPE

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 7 mois par pergolayiti.
    Participant
    #3185

    La solitude n’est pas un manque.
    Elle n’est pas non plus ce sentiment
    De vide profond qu’on nous décrit.
    Au contraire…
    La solitude est un trop plein d’émotions.
    Elle est une absence qui nous accompagne.
    Elle est une douleur qui se glisse à nos côtés
    Et qui jamais ne nous lâche la main.
    Elle est une peine vive et intense
    Qui étouffe par sa présence.
    La solitude est toxique et chaotique.
    Elle nous entraîne et nous immerge totalement
    Sous un flot de tourments que rien ne puisse apaiser.
    Mais après les séparations, les adieux, les deuils…
    Elle est tout ce qu’il nous reste.
    Elle est une tristesse indispensable à notre âme.
    Il nous la faut pour aller bien.
    On la chérit, notre solitude.
    Car sans elle, il ne subsisterait que l’oubli.
    Et l’oubli n’est pas une option quand on a aimé.

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