Sur le trottoir
coin de la rue rencontre
un homme recroquevillé sur le tapis de son ombre
il a froid
soif
faim et haine
passent
le vent et les saisons
le diable et le bon dieu
le poète et l’ignare
seul…
seul le poème le voit
pose une main sur son épaule
boit de ses larmes le vin du déboire
et dans ses yeux noirs de nuit
verse lumière et rêve
Florestal le Moine