Déborah Passé

Née le 17 avril 2001 à Port-au-Prince, Déborah Bérénice Passé, de son nom de plume "Itaby" est la benjamine d'entre quatre filles. A date, âgée de 18 ans, elle entame sa deuxième année d'étude en psychopédagogie. 18 ans, en deuxième année de faculté; c’est là une avance qu'elle a, pour grâce de s'être aventuré à l'école un peu plus tôt, soit à deux ans. On n'en restera pas là à notre étonnement lorsqu'on saura qu'à l'accouchement, elle eut une naissance prématurée de sept mois.

Qu'en est-il de la personne de Déborah ? Quelles sont ses passions ? En quoi trouve-t-elle ses intérêts ? "Honnêtement, la lecture et le sommeil. Je pourrais ne faire que ça toute la journée." confie-t-elle. Une de plus que le sommeil a su parfaitement charmer. Sa passion ? La vie en elle-même. Elle désire découvrir plus de choses chaque jour sur elle. Une quête donc de sa personne. Sa religion, le monde qui l'entoure. Selon elle, les meilleures leçons passent par la fantaisie et la science-fiction, qui sont ses genres littéraires préférés. Son goût pour la lecture l'a porté à découvrir, entre autres, des écrivains tels Agatha Christie, HG Wells ou Gary Victor; des auteurs dont le style d'écriture lui parle le mieux. Et ceci, chacun à leur manière, leur façon propre. Cela n'étonnera pas qu'elle compare donc les écrivains à des musiciens. Ce sont, à son avis, ceux-là qui dictent les chemins. À travers leurs écrits ou leurs œuvres, ils peuvent nous faire rire, pleurer ou juste nous rappeler que nous ne sommes pas seuls. Ceci étant, elle reste à croire qu'être écrivain, c'est une opportunité qui vient avec beaucoup de responsabilité. Une responsabilité à laquelle elle s'engage depuis petite, se faisant assister par de la famille qui sont les premiers à la lire, principalement sa maman qui l'aide dans les corrections. Si elle n'a pas vraiment d'écrivains mentor ou guide, les derniers cités viennent, par ailleurs, à constituer une inspiration sur l'univers littéraire qu'elle désire créer.

S'il est bien une citation ayant attiré l'attention de cette femme de plume, elle citera "Blâme toi pour un temps, en échange souviens toi pour longtemps". Cela veut dire que les choses passent. Nous commettons des erreurs, mais, avec le temps, cela n'aura aucune importance. Alors il n'est pas nécessaire de se blâmer et de finir par se détester. Il faut s'en souvenir pour apprendre, s'améliorer et continuer à vivre. dit-elle. Une citation dotée là d'une sagesse magistrale et qui devrait inspirer plus d'un.

Et la PergolAyiti ? Elle écrivait, à ses débuts, de petits bouts de texte à propos de choses qu'elle dit trouver bizarres ou sur lesquelles portaient quelques-unes de ses questions. Et lorsqu'il y eut Wattpad, ces réflexions ne mirent pas longtemps à l'attirer l'invitation de rejoindre la Pergola, par le biais d'un des administrateurs. De là, une expérience qui allait se révéler être la meilleure qu'elle pouvait vivre en matière de littérature. Elle a rencontré de jeunes auteurs, pour la plupart, très drôles et surtout intéressants. "Je me sens assez privilégiée d'être capable de participer aux débuts du Collectif." Un groupe qu'elle souhaite continuer d'avancer et de devenir une référence pour la littérature contemporaine haïtienne.